mardi 18 octobre 2016

Cérémonie de lancement du Projet valorisation des variétés de maïs a hauts rendements dans l’espace UEMOA

Le Projet valorisation des variétés de maïs à hauts rendements dans l’espace UEMOA a été lancé aujourd’hui 18 octobre 2016 dans la salle de conférence de l’hôtel oasis de Niamey.
D’un coût global d’un milliard cent cinquante millions (1 150 000 000) de francs CFA, financé par l’UEMOA pour une durée de quatre (4) ans couvrant trois pays (le Burkina Faso, le Mali et le Niger). Ce Projet vise la valorisation des variétés de maïs de hauts rendements, à des fins d’alimentation humaine et animale. Trois allocutions ont marqués la cérémonie de lancement, tout d’abord celle du Représentant résident de la commission de l’UEMOA au Niger, Monsieur SERIGNE MBACHE Sourou, qui dans son allocution a précisé que le secteur agricole occupe plus de 2/3 de la population de l'espace UEMOA, et contribue pour 1/3 au Produit Intérieur Brut (PIB) communautaire. Cette contribution pourrait atteindre 35 voire 40% si l'on inclut les sous-secteurs de l'élevage et de la pêche.

Cérémonie de lancement du Projet valorisation des variétés de maïs a hauts rendements dans l’espace UEMOA

Le Projet valorisation des variétés de maïs à hauts rendements dans l’espace UEMOA a été lancé aujourd’hui 18 octobre 2016 dans la salle de conférence de l’hôtel oasis de Niamey.
D’un coût global d’un milliard cent cinquante millions (1 150 000 000) de francs CFA, financé par l’UEMOA pour une durée de quatre (4) ans couvrant trois pays (le Burkina Faso, le Mali et le Niger). Ce Projet vise la valorisation des variétés de maïs de hauts rendements, à des fins d’alimentation humaine et animale. Trois allocutions ont marqués la cérémonie de lancement, tout d’abord celle du Représentant résident de la commission de l’UEMOA au Niger, Monsieur SERIGNE MBACHE Sourou, qui dans son allocution a précisé que le secteur agricole occupe plus de 2/3 de la population de l'espace UEMOA, et contribue pour 1/3 au Produit Intérieur Brut (PIB) communautaire. Cette contribution pourrait atteindre 35 voire 40% si l'on inclut les sous-secteurs de l'élevage et de la pêche.

En effet, il a souligné toute l'importance du secteur agricole dans le tissu socio-économique des Etats de la Région et l'attention toute particulière qu'il convient d'accorder à la valorisation des technologies mises au point par la recherche agricole. Le lancement de ce projet au Niger, avec la présence de nombreux décideurs, témoigne de l'engagement des responsables du Ministère de l'Agriculture et de l'Elevage, à mettre au cœur de ses priorités, l'appropriation et la valorisation des résultats de la recherche dans le but de contribuer à l'amélioration de la production et de la productivité de nos filières agricoles.


Il a poursuivi son intervention en disant que la valorisation des produits de la recherche est un élément essentiel pour faire face aux nombreux défis de l'agriculture et du développement rural parmi lesquels on peut citer : la modernisation de l'agriculture familiale ; les changements climatiques et la pression sur les ressources naturelles ; le chômage des jeunes ; le rôle des femmes dans les processus de production, de transformation et de commercialisation des produits agricoles.
Dans cette perspective, la Politique Agricole de l'Union (PAU) est bâtie autour de trois axes d'intervention visant respectivement : l'adaptation des systèmes de production et l'amélioration de l'environnement de la production ; l'approfondissement du marché commun dans le domaine agricole et la gestion des ressources partagées ; et l'insertion de l'agriculture dans le marché régional et mondial.