Le jeudi
4 septembre 2014 a lieu dans la salle de réunion du CNRA à Niamey, la cérémonie
de lancement de deux projets acquis par l’INRAN dans le cadre du développement
de la culture du niébé. Le Représentant
du DG/INRAN, Dr Mossi Maiga Illiassou,
à souhaiter la bienvenue aux participants à cette cérémonie puis c’est fut le
tour de Madame Seydou Mariama Altiné,
Coordinatrice Adjoint du PPAAO/NIGER de procéder à la lecture du discours d’ouverture.
Dans
son discours, elle a rappelé que ces deux projets sont acquis par l’Institut National de Recherche
Agronomique du Niger (INRAN) dans le cadre des fonds compétitifs du PPAAO sur
le niébé. Le niébé est une culture adaptée à l’environnement de type sahélien
caractérisé par une faible pluviométrie et des sols pauvres. Elle est 3 à 4
fois plus riche en protéine que le sorgho et le mil et tient une place très importante dans
l’alimentation des jeunes enfants et des femmes. La production nationale
annuelle est de l’ordre de 1.5 millions de tonnes et cette légumineuse assure
un revenu consistant aux producteurs ; plus de 70% de la production est en
général vendue.
Malgré
son importance économique alimentaire et sociale, Le niébé est une culture très
vulnérable. Les insectes ravageurs des cultures occasionnent des importantes pertes
poste récoltes (20 à 30 %), ce qui explique d’ailleurs son rendement très
bas en milieu paysan avec une moyenne nationale de 300 Kg/ha.
Parlant
des projets a-t-elle dis, le premier projet intitulé « Augmentation de la
production du niébé par la mise en œuvre des champs écoles paysans » va
bénéficier d’un financement de 96.346.580 FCFA pour la mise en place d’un
cadre participatif avec les fédérations
producteurs FUMA, SA’A et FUBI et la conduite
de 100 champs écoles dans les zones de production de niébé des régions de
Maradi et Zinder. Il sera expérimenté des nouvelles technologies de production
de niébé. Il concernera plus de 25 000 familles et il est attendu une
augmentation de rendement de 50%. Le projet va aussi contribuer à la formation
de 26 étudiants dont 2 PhD, 4 Masters et
20 techniciens de développement rural (TDR).
Quant au deuxième projet intitulé « Promotion des Bio pesticides dans la gestion intégrée des insectes ravageurs du niébé au Niger et au Burkina Faso » a une enveloppe de 98.299.630 FCFA et sera exécuté par l’INRAN et l’INERA du Burkina Faso en rapport avec les organisations paysannes des deux pays.
Il sera consacré à l’expérimentation des extraits de végétaux locaux (jus de graines de neem, jus des feuilles de papayer, extrait de Cleomeviscosa) et aussi de l’entomopathogène MaviPn pour la lutte contre les principaux insectes ravageurs du niébé. Il est attendu :
Quant au deuxième projet intitulé « Promotion des Bio pesticides dans la gestion intégrée des insectes ravageurs du niébé au Niger et au Burkina Faso » a une enveloppe de 98.299.630 FCFA et sera exécuté par l’INRAN et l’INERA du Burkina Faso en rapport avec les organisations paysannes des deux pays.
Il sera consacré à l’expérimentation des extraits de végétaux locaux (jus de graines de neem, jus des feuilles de papayer, extrait de Cleomeviscosa) et aussi de l’entomopathogène MaviPn pour la lutte contre les principaux insectes ravageurs du niébé. Il est attendu :
1) l’identification
d’un à deux bio pesticides efficaces contre les principaux insectes
ravageurs du niébé;
2) le
développement d’un itinéraire technique incluant la dose et la fréquence d’utilisation
des bio pesticides ;
3) la
formation de 15 étudiants dont 3 de niveau PhD et 4 master et 8 techniciens de
développement rural dans les deux pays.
Elle
a aussi souligné que ces deux projets qui vont contribuer à la levée des
contraintes de production du niébé en champ sont bien en harmonie avec les axes
stratégiques du programme de l’initiative 3N « les nigériens nourrissent
les nigérien» prônée par le Président de la République son Excellence El hadj
Mahamadou Issoufou.
Ils
démontrent une fois de plus l’engagement du CNRA et PPAAO dans la lutte contre
l’insécurité alimentaire, la pauvreté en milieu rural et le renforcement des
structures nationale de recherche en financement et en ressources humaines.
En fin
elle a félicité les équipes de Recherche de l’INRAN et du Burkina Faso (INERA)
et leurs partenaires.
Djibrilla
Abdou Malam Abdou, Chargé de communication
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