Vue lors des travaux |
Le samedi 24
mai 2014, s’est tenue dans la salle des réunions du Centre Régional de
Recherches Agronomiques (CERRA) de Niamey, la réunion du Comité Technique de
Semences (CTS) de l’Unité Semencière de l’INRAN. L’objectif visé à travers
cette rencontre était de créer un cadre des discussions autour des aspects liés
aux activités de l’Unité Semencière,
notamment réfléchir sur les voies et moyens pour améliorer la productivité et
la qualité de semences produites par cette dernière. Tous les acteurs
intervenant dans la production de semences à savoir sélectionneurs,
phytopathologiste, entomologiste, agronome, chefs de stations et points d’appui
à la recherche-développement (PAD) et techniciens étaient présents à cette réunion.
L’ordre du jour de la réunion comportait quatre points :
·
Présentation des résultats de la campagne 2013 par
CERRA et discussions des problèmes rencontrés;
·
Propositions d’amélioration;
·
Plan de la campagne 2014;
·
Divers.
La cérémonie d’ouverture
a été présidée par le Directeur Général de l’INRAN, Dr Aboubacar ICHAOU, qui dans son mot de bienvenue, a eu a
remercier les participants pour avoir répondu a l’invitation et a mis en
exergue le rôle important que jouent les semences dans un contexte de changeant
climatique global, mais aussi et surtout pour le Niger, où le problème de
sécurité alimentaire reste un véritable défi à relever. En effet, selon Dr
ICHAOU, l’un des plus grands acquis de l’INRAN aujourd’hui, ce sont les
technologies liées aux semences, de ce fait pour maintenir ces acquis et rendre
notre institution plus visible et crédible a l’avenir, il y a nécessité
d’optimiser les intrants de base (semences).
Le Niger, a-t-il rappelé, dispose d’une politique nationale agricole, et
possède en plus de la loi nationale semencière, une loi régionale (ECOWAS/CEDEAO)
en matière d’harmonisation de la réglementation semencière depuis juin 2013.
Dans son
intervention, il a fustigé Les résultats obtenus durant la campagne 2012, Nous
ne devons pas cautionner cela a-t-il ajouté. Il faudrait absolument et
impérativement que cela change, étant donné que personne de nous tous ici
réunis dans cette salle, n’ignore les techniques nécessaires pour aboutir aux résultats
que nous avons tant recommandé pour les paysans depuis plus de quatre décennies
maintenant.
Effet, il a
aussi souligné que l’attente en production de semences de qualité est
extrêmement au cœur des défis de l’INRAN dans les dix prochaines années a-t-il affirmé.
Ainsi, pour atteindre les objectifs assignés à l’Unité Semencière, les
chercheurs et tous les autres acteurs ont un rôle prépondérant à jouer tout en effleurant
la question de cartographie de production des paysans comme nouvelle approche.
Aussi, selon le DG, nous ne devons pas baisser les bras, surtout vu les
différentes opportunités qui s’offrent a nous a savoir le rehaussement de la subvention de l’INRAN,
la mise a la disposition des jeunes chercheurs a l’institut par les ministères
de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Environnement, Salubrité Publique et
Développement Durable, l’appui en production de semences de certains projets/et
ou programmes tels que le PIPASA/SA, le projet SMIL (Sorghum and Millet
Innovation Lab), le Programme d’Amélioration de Productivité des Petits Exploitants
(SAPEP), etc….
En terminant
son allocution le Directeur Général, n’a pas manquée interpeller les
participants qu’ils ont une lourde responsabilité sur la question semencière,
et les a invité à un débat sans passion et sans discrimination, qui débouchera
sur des nouvelles approches et orientation qui permettront à l’Unité Semencière
d’accomplir pleinement sa mission.
Les travaux se sont
poursuivis par les présentations des résultats US obtenus 2013 par les Correspondants
US des CERRA Maradi, Tahoua et Kollo.
A la fin des
travaux plusieurs recommandations ont été formulées par les participants.
Djibrilla Abdou
Malam Abdou, Responsable Communication
AbdoulRazak Ibrahin Bio, Chercheur
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