Sous le haut patronage du Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture, Monsieur. Abdou LABO
Le 04 octobre 2013 à l’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger
(Niamey INRAN)/DECOR
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La Bandérole de l'Atelier |
Discours de lancement du projet prononcé par le SG du Ministère de l'Agriculture
La lutte contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire est une
préoccupation partagée par l’ensemble des acteurs du développement rural. Pour
ce faire, le Niger s’est doté d'outils multiples de gestion du développement
rural parmi lesquels on retient la Stratégie de réduction de la pauvreté, la
Stratégie du développement rural, la Stratégie nationale de développement de
l’irrigation et de collecte des eaux de ruissellement qui est le document cadre
des politiques sectorielles. Dans le cadre de la mise en œuvre de ces outils
qui accordent une place de choix à l’accroissement des productions nationales,
les autorités de la 7ème République ont mis en route l’initiative
« 3 N », (les nigériens nourrissent les nigériens) qui contribuera
certainement à améliorer significativement les conditions de productions
agricoles.
Lors du Discours du SG/MA |
Le riz constitue
la troisième céréale produite au Niger après le mil et le sorgho. Elle est la
première céréale cultivée en irrigué.
La production
nationale est estimée aujourd’hui à 132.030 tonnes de paddy dont 70.000 produites sur les Aménagements
Hydro Agricoles de la vallée du fleuve Niger et 62.030 tonnes hors aménagements.
Cette production
ne couvre que le tiers des besoins
annuels nationaux qui sont estimés à 266
710 tonnes de riz blanc.
Lors du Discours du DG/INRAN |
- La sélection variétale;
- La détermination des causes des écarts de rendement;
- L’introduction et l’évaluation des bonnes pratiques rizicoles;
- La transformation et la valorisation de la production rizicole;
- L’étude sur les données de base de la riziculture;
- La mécanisation de la riziculture par l’introduction de petits matériels adaptés aux conditions locales.
·
Les
contraintes variétales
·
Les
pressions parasitaires
·
La
salinité des sols
·
La
mauvaise gestion de l’eau
·
La
vétusté des infrastructures et équipements de pompage
·
La
sous utilisation du potentiel irrigable
·
L’insuffisance
du crédit agricole et son inaccessibilité
·
L’insuffisance
d’encadrement des producteurs
·
Les
difficultés d’approvisionnement en engrais et aux semences certifiées
·
Les
problèmes de commercialisation du riz paddy
·
La
concurrence déloyale du riz importé
Pourtant, la
recherche agricole nigérienne dispose de plusieurs acquis. Nous pouvons
citer :
o
Les
Variétés résistantes ou tolérantes au virus de la marbrure jaune (RYMV)
o
L’Homologation
de 5 (cinq) nouvelles variétés dont deux
NERICA (L-49 et L-39)
o
Les
courbes de réponse aux éléments nutritifs établies
o
L’étude
de la variabilité du RYMV et de ses les hôtes alternatifs
o
L’étude
de la variabilité de la bactériose du riz et de ses hôtes alternatifs
o
L’étude
de la dynamique des nématodes associés au riz
o
Les
conditions d’utilisation de l’herbicide Londax
(herbicide)
o
L’étude
de la nuisibilité des adventices sur le riz
o
L’étude
sur rentabilité économique de la riziculture production
L’INRAN
dispose également de bonnes compétences dans la gestion technique et
l’organisation sociale et foncière des périmètres irrigués publics. A ce titre,
les chercheurs de l’INRAN, toutes spécialités confondues, ont participé à
l’ensemble des études qui ont porté sur les politiques rizicoles pour les
périmètres irrigués au Niger. Je peux citer le programme « grande
irrigation », le « programme d’appui à la filière riz », le « programme
d’urgence à la sécurité alimentaire phase 2 », etc.
A ces résultats
de recherche, il faut ajouter l’environnement dans lequel évolue la filière
avec la présence de services d’encadrement très expérimentées et de très bonne
compétence, des coopératives de producteurs de riz bien organisés, des
structures très compétentes dans la collecte, la transformation et la
commercialisation du riz produit localement.
Monsieur le
Ministre, mesdames et messieurs, avec l’appui des nos partenaires, en
particulier avec le Centre du riz pour l’Afrique (AfricaRice), la recherche
rizicole se poursuit à l’INRAN avec pour objectifs de contribuer à
l’autosuffisance en cette denrée.
Les activités de
recherche menées actuellement à l’INRAN portent sur :
L’ensemble de ces
activités sont menées, sur le terrain avec nos partenaires traditionnels dont
l’ONAHA, la FUCOPRI, les coopératives de producteurs de riz, la CAIMA, le RINI,
la SOTRAGRI.
Les Officiels lors du lancement du Projet |
Le lancement de ce projet intervient à un moment où environ 2000
hectares de superficie rizicole sont sous les eaux, 7000 producteurs de riz ont
perdu (totalement ou partiellement) leurs production, 5620 producteurs sont
menacés. Les mesures nécessaires sont en train d’être prises. Je saisi cette
occasion pour encourager et remercier l’ONAHA, la FUCOPRI et l’INRAN pour tous
les efforts qui sont déployés pour soutenir la production de riz dans les
périmètres rizicoles.
Dans l’immédiat, dans le cadre de ce projet, il sera mis à la
disposition des coopératives et des producteurs de riz dans les périmètres
irrigués, 60 tonnes de semences R1 produites selon les règles de l’art. Cette
quantité de semence permettra de mettre rapidement en place les pépinières pour
la prochaine campagne rizicole.
Il a rassurer tous les acteurs du projet en particulier l’INRAN, de notre
soutien dans la mise en œuvre de ce projet qui contribuera, sans aucun doute,
aux objectifs poursuivis par les autorités de la 7ème République.
Il a également remercié sincèrement le Japon pour le financement de ce projet. Je saisie cette occasion pour exprimer au nom du Gouvernement de la République du Niger toute notre gratitude aux autorités de ce pays frère qui ont bien voulu financer ce projet.
Source:
Djibrilla Abdou Malam Abdou
Chargé de Communication
Djibrilla Abdou Malam Abdou
Chargé de Communication
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