lundi 24 mars 2014

Atelier de restitution des résultats de diagnostic et de réflexion

Lors de l'ouverture de l'Atelier
L’INRAN en collaboration avec le Projet PMERSA-MTZ a organisé du 21 au 22 mars 2014 à Konni (environ 400 km de Niamey), « un Atelier de restitution des résultats de diagnostic participatif rapide et de réflexion pour la mise en œuvre efficiente de la convention de partenariat entre des deux Institutions ».
Rappelons que la convention de partenariat INRAN/PMERSA-MTZ a été signée en octobre 2013. Dans cette convention, l’INRAN s’est engagé à mener un certains nombres d’activités dont (i) la réalisation des diagnostics participatifs rapides d’identification des principales contraintes et des sites d’intervention pour une meilleure proposition des activités et (ii) l’organisation d’un atelier de réflexion avec les différents acteurs pour la mise en œuvre efficiente de la convention.
L’objectif global du présent atelier est de restituer et valider les résultats du diagnostic participatif rapide dans les sites d’intervention du PMERSA pour affiner le choix des sites, des technologies et des activités d’accompagnement. Cet atelier a vu la participation des producteurs des principaux sites retenus par l’étude socioéconomique et des encadreurs, des agents d’agriculteurs, des responsables du projet et des chercheurs de l’INRAN qui ont participé aux activités de l’étude. La cérémonie d’ouverture a été marquée par cinq (5) interventions :
La première a été prononcée par le 2ème vice Maire de Konni, Monsieur ASSOUMANE ISSOUFOU pour souhaiter la bienvenue aux participants et un agréable séjour dans la ville.
La deuxième intervention est celle du Chef de Canton de Konni, l’Honorable MAMAN SALIFOU, qui a remercié le PMERSA-MTZ du choix de la ville de Konni pour la tenue de cet atelier combien important au développement des activités agro-sylvo-pastorales dans notre pays.
La troisième intervention est celle Dr ADAM ISSOUFOU, Représentant de l’INRAN qui a rappelé succinctement la méthodologie utilisée par les chercheurs pour réaliser ce diagnostic en un temps record et remercier les participants au nom du Directeur Général de l’INRAN.
La quatrième intervention est celle Monsieur IBRAHIM SALIFOU, Expert agronome, Représentant du Coordonnateur du projet pour rappeler l’attente du projet dans l’exécution de cette convention qui lie l’INRAN au projet dans le cadre de ce diagnostic participatif.
La dernière intervention est celle du Préfet du Département de Konni, Monsieur ABASS SARKIN ABZIN, qui a ouvert l’atelier. Dans son allocution, il n’a pas manqué de souligner que cet atelier se tient à une période cruciale pour le secteur rural, engagé dans un processus de renforcement des capacités de tous les acteurs de développement rural dont les autorités de la 7ème République sous la conduite éclairée de Son Excellence Monsieur ISSOUFOU MAHAMADOU Président de la République, Chef de l’Etat, Attachent beaucoup d’importance. Puis, il a exhorté les participants à faire une analyse approfondie et objective des documents qui seront présentés par les chercheurs. Le Préfet a continué son allocution en insistant sur la problématique que constitue l’inadaptation des certaines semences aujourd’hui à la rareté des pluies dans notre pays ; tout en souhaitant de voir un jour des semences qui peuvent boucler leur cycle végétatif dans un délai de 40 à 45 jours. Avant de terminer son allocution, le préfet a remercié, au nom des populations des Régions de Tahoua, Maradi et Zinder, le PMERSA qui a bien voulu financer le présent atelier.
Vue des participants
Au terme de l’atelier, les participants ont relevé les points forts suivants :
1.       Pour les cultures pluviales et irriguées de :
§  renforcer les capacités des producteurs sur l’utilisation des paquets technologiques ;
§  rendre plus fonctionnel les centres semenciers dans de la zone d’intervention du PMERSA;
§  améliorer la performance des variétés des cultures majoritairement cultivées ;
§  promouvoir les chaines de valeurs des produits agricoles phares comme le niébé, l’oignon, le sésame, riz,
2.       Pour l’élevage de :
§  informer et sensibiliser la population à assurer la vaccination du cheptel deux (2) fois par an (min-campagne contre les maladies Pseudo-telluriques et Grande campagne) ;
§  promouvoir les cultures fourragères sur les terres inondables ;
§  développer l’aviculture familiale ;
§  promouvoir les chaines de valeurs des produits animaux phares comme le lait, la viande, les cuirs et peaux.
3.       Pour l’agroforesterie de :
§  renforcer les capacités des producteurs en  technologies agro forestières (RNA, CES/DRS, Pomme du Sahel, etc.);
§  promouvoir les espèces alimentaires et nutritionnelles comme Adansonia digitata (baobab) et Moringa oleifera (Moringa) sur les sites aménagés et inondables.
4.       Pour les aménagements des espaces de:
§  créer et redynamiser les comités d’entretien des ouvrages de mobilisation des eaux ;
§  opérer des choix judicieux des bénéficiaires pour l’implantation des ouvrage de mobilisation des eaux ;
§  harmoniser l’intervention des partenaires dans le cadre de la petite irrigation ;
§  valoriser les espaces aménagés au plan pastoral et piscicole.
Djibrilla Abdou Malam Abdou, Chargé de Communication
Barmo SOUKARADJI Point Focal PMERSA


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