Une vue à l'ouverture de l'Atelier |
Le Projet pour objectif général
« contribuer à la sécurité alimentaire au Niger à travers une large
diffusion des technologies de gestion intégrée de la fertilité des sols a comme
objectifs spécifiques :
-
Promouvoir
la vulgarisation des innovations;
-
Améliorer
la capacité des parties prenantes et des institutions membres du
consortium ;
-
Et
créer renforcer et la collaboration entre les institutions nationales et
régionales de recherche agronomiques.
Dr
Sabiou Mahaman
a persuadé l’assistance que la mise en place de consortia nationaux dans les
pays est chargé de promouvoir la diffusion des technologies de gestion intégrée
de la fertilité du sol accentuera cette évolution positive.
Au terme de son intervention il
a réitérer ses sincères remerciements les participantes.
Le lancement du projet à été
donné par Le DG de l’INRAN, Dr Aboubacar
ICHAOU a rappelé le contexte dans lequel le projet a été mis en place le
secteur agricole (agriculture et élevage) constitue la base de l’économie
Nationale de notre Pays en employant plus de 80 % de la population.
L’augmentation de la production agricole au Niger serait due à l’expansion des
superficies cultivées plutôt qu’à l’amélioration de sa productivité. Les
statistiques agricoles prouvent que les terres cultivées au Niger ont passé de
11.5 millions d’hectares en 1999 à 14 millions d’hectares en 2009. Les raisons
de la faible productivité régulièrement évoquées sont la pauvreté des sols et
la variabilité des pluies. Rappelons que le Niger, dans ses efforts
d’amélioration de son agriculture, a connu deux (2) générations de
projets :
La première a concerné des
projets de productivité agricole entre 1967 et 1980.
La seconde se rapporte
l’exécution des programmes de lutte contre la désertification suite aux
sécheresses de 1974 et 1984 et de création d’aménagements hydro-agricoles dans
le cadre de la grande irrigation. Jugés très coûteux et dont les effets
immédiats sur la réduction de la pauvreté étaient difficilement perceptibles,
certains acteurs ont commencé à se désintéresser de l’agriculture. Dans ce
contexte l’étude sahélienne conduite dans les pays membres du CILSS en 2005 a
paradoxalement montré le retour de la végétation et une recharge des nappes peu
profondes favorables au développement de la petite irrigation.
Une Vue des participants |
Il a indique que Niger
enregistre trois types de systèmes de cultures : pluvial, irrigué et de
décrue conduits par la petite agriculture autrement dit familiale orientés tous
vers la production de la nourriture. Le système de cultures pluviales est
largement dominant avec 98 % de superficies cultivées. Cependant en dépit des
efforts consentis, on note aussi que le Niger, qui était autosuffisant dans les
années de l’indépendance, ne l’est plus aujourd’hui. Le pays doit recourir aux
importations pour une estimation totale de 10 à 40 % de sa production selon les
années pour combler son déficit alimentaire. Le secteur agricole nigérien fait
face aux défis significatifs suivants : l’augmentation des risques liés
aux changements climatiques, la dégradation de la fertilité des sols cultivés
et la pression démographique qui contribuent à une utilisation inappropriée des
ressources naturelles mais qui aggravent le déficit alimentaire.
Les agriculteurs, les agents de
vulgarisations, les chercheurs et le gouvernement sont conscients que seule
l’utilisation adéquate des intrants externes principalement les engrais et les
semences améliorées peuvent aider à rehausser significativement le niveau
actuel de production agricole. Le programme engrais Niger conduit pendant dix
(10) ans travailler sur potentiel d’utilisation bénéfique des engrais dans les
régions recevant plus de 300 mm de pluies par an et les zones irriguées.
Dans son intervention il a fait
remarque que La politique d’utilisation des engrais au Niger a été définie en
2006 dans le document « stratégie décentralisée et partenariale
d’approvisionnement en intrants pour une agriculture durable (SIAD. Le
Gouvernement du Niger a un plan stratégique pour le développement du secteur
agricole inclus dans le programme »les Nigériens nourrissent les
Nigériens » (initiative 3N) qui vise à les déficits des besoin en
nourriture par des stratégies variées dont l’intensification.
L’alliance pour la révolution
verte en Afrique (AGRA) dont le siège est à Accra (Ghana) pense que la voie
idoine qui mènera à la prospérité de ce continent commence par des
investissements dans les ressources les plus sûres à savoir ses agriculteurs.
Aussi, a t- elle créé des programmes pour
soutenir la production des semences, la science du sol, le marché et la
politique agricoles et des financements innovants pour transformer toute la
chaine de valeur agricole. En 2011, AGRA a investi 50.4 millions de dollars
dans 66 projets mis en œuvre dans 13 pays africains. Cette alliance démontre
ainsi qu’il est possible d’améliorer la productivité de l’agriculture
familiale. Au Niger, il y a une augmentation d’utilisation d’engrais dans
quelques localités où les possibilités de crédit de garanti et le warrantage
ont été testés par quelques projets de recherche ou de développement notamment
le projet microdose d’AGRA au Niger.
Selon le DG de l’INRAN , le
programme de sélection de nouvelles variétés au Niger avec l’appui des
partenaires dont AGRA a développé de nouveaux cultivars à haut potentiel de
rendement, et ceci associé à l’application des intrants externes,
principalement les engrais, pouvant contribuer à la révolution verte au Niger.
C’est le lieu de remercier AGRA pour ses interventions passées et en cours à
travers ses représentants présents parmi nous à l’occasion de la présente
cérémonie de lancement du projet « diffusion des technologies de
technologies de gestion de la fertilité du sol (GIFS) à travers la formation
d’un Consortium Santé du Sol au Niger ». Notre projet appartient au
consortium sous régional qui comprend le Burkina Faso, le Ghana, Le Mali, le
Niger et le Nigéria. L’Institut International d’Agronomie Tropicale (IITA) dont
le siège est situé à Ibadan (Nigéria) a accepté d’appuyer le consortium sous
régional et ses démembrements. Que le représentant de cet Institut veuille
transmettre notre sincère gratitude à ses dirigeants qui ont œuvré
inlassablement à l’amélioration de la productivité agricole tout en limitant la
dégradation des sols. Je constate aussi la présence de sept (7) catégories
d’acteurs à savoir les organisations paysannes, les chercheurs, les ONG, les
agrodealers, les représentants du monde politique, les représentants des
banques et mutuelles d’épargne et de crédit et des chargés de communications de
différentes institutions. Je remercie pour votre présence qui témoigne aussi de
la motivation à participer pleinement à cette entreprise.
Djibrilla Abdou Malam Abdou
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