mercredi 18 juin 2014

4ème Semaine Scientifique : la journée du Niger

Les travaux de la 4ème Semaine Scientifique Agricole de l'Afrique de l'Ouest et du Centre et de la 11ème Assemblée Générale du CORAF/WECARD se sont poursuivis hier matin, au Palais des Congrès de Niamey. Les participants à ces assises ont pris part hier à une session plénière avant d'effectuer des visites de terrain. Il y avait au programme 3 importantes communications et les présentations de la vingtaine de posters réalisés par les chercheurs Nigériens et produits sur financement du PPAAO/CNRA. La 1ère communication consacrée à la présentation du SNRA du Niger a été assurée par le Dr. Malam Massou Aboubacar, Directeur Scientifique de l'Ins­titut National de la Recherche Agronomique du Niger. Dans son exposé le Dr. Massou a rappelé que la Recherche Agricole a débuté dans les années 30 au Niger par la Station Tarna-Ma-radi (1930) par la recherche sur le mil et l'arachide (Station fédérale de RA de Bambey); et au laboratoire vétérinaire de Niamey (1931). Dr. Massou a également rappelé les faits majeurs de l'histoire de la recherche agricole dans notre pays depuis l'époque coloniale à nos jours en passant par le début des années d'indépendance. Quelques dates à retenir : 1950, démantèlement des Stations Fédérales au profit d'Instituts fran­çais de RA tropicale IRHO (huiles et oléagineux) et TIRAT (productions végétales); 1965 création du LABOCEL (fabrication de vaccins, santé animale), 1971 fondation de l'Université de Niamey avec ouverture en 1973 des FS, FLSH et l'Ecole Supérieure d'Agronomie (devenue FA en 1984); 1975 création de l'INRAN. Depuis lors il y a eu de nombreuses mutations selon le Directeur Scientifique de l'INRAN. Il s'agit notamment du rattachement du LABOCEL à la Direction de l'Elevage en 1980; de la création par la DPV d'un service d'Etudes Biologiques chargé des diagnostics et des essais phytosanitaires; du rattachement formel de la RA au MESRT avec deux organes spécialisés : la DGRST et le CNRST. Après l'historique, le Dr. Malan Massou Aboubacar devait parler des Acteurs du SNRA du Niger que sont l'Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (MAG); les Institutions faisant la RA relevant des Universités Publiques du Niger (MESRI); les Institutions de RA relevant des Ministères en Charge de l'Agriculture, de l'élevage, de l'Environnement et des Eaux et Forêts; les Projets de développement conduisant des activités de RA. Les Institutions Scientifiques et Techniques « hors SNRA » présentes au Niger sont l'IRD, l'AGRHYMET et l'ICRISAT. Parmi les autres acteurs du secteur agricole il y a les Institutions Nationales, les Organisations des Producteurs, les ONGs et les AD.

dimanche 8 juin 2014

Session Ordinaire 2014 du Conseil d’administration

Une vue des participants
Hier 7 juin 2014 s’est tenue dans la salle de réunion du CERRA Niamey, la session budgétaire du Conseil d’Administration de l’INRAN au titre de l’année budgétaire 2014.
Deux allocutions ont remarquées la réunion. Tout d’abords le mot de bienvenu du Directeur général de l’INRAN et le discours d’ouverture des travaux du Président du Conseil d’Administration.
Dr Aboubacar ICHAOU, DG de l’INRAN dans son mot de bienvenu à souhaite et remercier les participants d’avoir répondu à leur invitation. Il a souligné un certain nombre d’activités s entreprises par son Institution au cours de l’année 2013 et d’action prioritaires pour l’année 2014.

CORAF /4ème semaine scientifique

Quatrième semaine scientifique de l’Afrique de l’Ouest et du Centre
Communiqué :
Sous le Haut patronage du Chef de l’Etat du Niger, SEM MAHAMADOU ISSOUFOU, sous le Parrainage du Premier Ministre SEM BRIGI RAFINI et sous la Présidence du Ministre de ‘Agriculture, SEM ABDOU LABO, le Conseil Ouest et centre africain pour la recherche et le Développement agricoles (CORAF/WECARD) en collaboration avec le Ministère de l’Agriculture du Niger, organise la 4ème Semaine scientifique et la 11ème Assemblée générale sur le thème : Des systèmes agro-sylvo-pastoraux innovants pour nourrir l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Date : du 16 au 20 Juin 2014 / Lieu : Palais des Congrès de Niamey.
Au programme : Communications scientifiques, échanges d’expériences, expositions des résultats de recherche innovants de partenaires internationaux, régionaux et nationaux ; partage des principaux résultats du CORAF/WECARD….
 
Nigériens, Nigériennes, Acteurs et Partenaires de l’agriculture, vous êtes tous invités à ce rendez vous sous-régional pour découvrir le savoir faire de nos chercheurs.
Producteurs, Chercheurs, Etudiants, Responsables d’ONG, d’Agro-industries et du Secteur privé agricole, ne vous faites pas conter ces événements qui cadrent bien l’Initiative du Gouvernement, « les Nigériens nourrissent les Nigériens ».


Les thèmes :
Le CORAF/WECARD après avoir consulté les acteurs de recherche et développement du Niger, pays dans lequel l’évènement se tiendra, a choisi comme thème principal pour la 4ème semaine scientifique « Des systèmes agro-sylvo-pastoraux innovants pour nourrir l’Afrique de l’Ouest et du Centre ».
Ce thème résulte des initiatives qui ont porté sur l’amélioration des chaines de valeurs visant à accroître la productivité et à améliorer la compétitivité et l’accès aux marchés agricoles.
Les sous-thèmes proposés sont alignés sur les quatre principaux domaines de résultats pour lesquels le CORAF/WECARD doit délivrer dans le cadre de son Plan Opérationnel (2014-2018). 

- Sous-thème 1 : Amélioration de la productivité et de la résilience des systèmes agro-sylvo-pastoraux 

- Sous-thème 2 : Des politiques favorables aux systèmes agro-sylvo-pastoraux efficaces pour accéder aux ressources et aux marchés 

- Sous-thème 3 : Amélioration des compétences en matière de recherche et de développement agricole pour favoriser l’innovation et l’entrepreneuriat 
- Sous-thème 4 : Génération et gestion des connaissances pour renforcer la résilience des systèmes agro-sylvo-pastoraux.


Objectif :
L’objectif de la 4ème Semaine Scientifique de l’Afrique de l’Ouest est d’identifier des mécanismes qui faciliteront la productivité et l’adaptation des producteurs vulnérables des systèmes-agro-sylvo-pastoraux aux bouleversements et changements climatiques sans précédent en Afrique de l’Ouest et du Centre.
 
Participants :
Les participants à cette manifestation sont : des représentants d’organisations de producteurs, d’institutions nationales de recherche agricole, d’organisations non gouvernementales (ONG), d’Universités, du Secteur Privé, des partenaires au développement et des partenaires scientifiques et techniques, les membres du CA et les membres du CST.
Le Conseil Ouest et Centre africain pour la recherche et le développement agricoles (CORAF/WECARD).
Le CORAF/WECARD est une Organisation sous régionale créée le 15 mars 1987. Il regroupe actuellement lesSystèmes Nationaux de Recherche Agricole (SNRA) de 22 pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre : le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Cap-Vert, la République Centrafricaine, le Tchad, le Congo, la Côte d’Ivoire, la République Démocratique du Congo, le Gabon, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigéria, le Sénégal, la Sierra-Leone et le Togo.
 
Il a été conçu comme un instrument sous régional de coopération, d’échange et de renforcement de capacités en matière de recherche et de développement agricole dont le mandat est de mettre en oeuvre la politique de recherche agricole régionale définie par les autorités politiques de l’Afrique de l’Ouest et du Centre.
Voir les informations sur le site CORAF :                                 Page spéciale pour la réunion scientifique

mardi 3 juin 2014

Lancement du Projet Consortium santé du sol au Niger

Une vue à l'ouverture de l'Atelier
 Le mardi 3 juin 2014 s’est tenu dans la salle de conférence du SNAD à Niamey, le lancement du Projet « Consortium santé du sol au Niger » , financé par L’alliance pour la révolution verte en Afrique (AGRA). Dans son de bienvenu le Coordonateur du Projet AGRA Dr Sabiou Mahaman a souhaité la chaleureuse bienvenue à toutes et à tous et les  remercie très sincèrement il à mentionner la présence des collègues représentants l’Institut International d’Agronomie Tropicale d’Ibadan (Nigéria).
Le Projet pour objectif général « contribuer à la sécurité alimentaire au Niger à travers une large diffusion des technologies de gestion intégrée de la fertilité des sols a comme objectifs spécifiques :
                    -            Promouvoir la vulgarisation des innovations;
                    -            Améliorer la capacité des parties prenantes et des institutions membres du consortium ;
                   -            Et créer renforcer et la collaboration entre les institutions nationales et régionales de recherche agronomiques.
Dr Sabiou Mahaman a persuadé l’assistance que la mise en place de consortia nationaux dans les pays est chargé de promouvoir la diffusion des technologies de gestion intégrée de la fertilité du sol accentuera cette évolution positive.
Au terme de son intervention il a réitérer ses sincères remerciements les participantes.
Le lancement du projet à été donné par Le DG de l’INRAN, Dr Aboubacar ICHAOU a rappelé le contexte dans lequel le projet a été mis en place le secteur agricole (agriculture et élevage) constitue la base de l’économie Nationale de notre Pays en employant plus de 80 % de la population. L’augmentation de la production agricole au Niger serait due à l’expansion des superficies cultivées plutôt qu’à l’amélioration de sa productivité. Les statistiques agricoles prouvent que les terres cultivées au Niger ont passé de 11.5 millions d’hectares en 1999 à 14 millions d’hectares en 2009. Les raisons de la faible productivité régulièrement évoquées sont la pauvreté des sols et la variabilité des pluies. Rappelons que le Niger, dans ses efforts d’amélioration de son agriculture, a connu deux (2) générations de projets :
La première a concerné des projets de productivité agricole entre 1967 et 1980.
La seconde se rapporte l’exécution des programmes de lutte contre la désertification suite aux sécheresses de 1974 et 1984 et de création d’aménagements hydro-agricoles dans le cadre de la grande irrigation. Jugés très coûteux et dont les effets immédiats sur la réduction de la pauvreté étaient difficilement perceptibles, certains acteurs ont commencé à se désintéresser de l’agriculture. Dans ce contexte l’étude sahélienne conduite dans les pays membres du CILSS en 2005 a paradoxalement montré le retour de la végétation et une recharge des nappes peu profondes favorables au développement de la petite irrigation.
Une Vue des participants
Il a indique que Niger enregistre trois types de systèmes de cultures : pluvial, irrigué et de décrue conduits par la petite agriculture autrement dit familiale orientés tous vers la production de la nourriture. Le système de cultures pluviales est largement dominant avec 98 % de superficies cultivées. Cependant en dépit des efforts consentis, on note aussi que le Niger, qui était autosuffisant dans les années de l’indépendance, ne l’est plus aujourd’hui. Le pays doit recourir aux importations pour une estimation totale de 10 à 40 % de sa production selon les années pour combler son déficit alimentaire. Le secteur agricole nigérien fait face aux défis significatifs suivants : l’augmentation des risques liés aux changements climatiques, la dégradation de la fertilité des sols cultivés et la pression démographique qui contribuent à une utilisation inappropriée des ressources naturelles mais qui aggravent le déficit alimentaire.
Les agriculteurs, les agents de vulgarisations, les chercheurs et le gouvernement sont conscients que seule l’utilisation adéquate des intrants externes principalement les engrais et les semences améliorées peuvent aider à rehausser significativement le niveau actuel de production agricole. Le programme engrais Niger conduit pendant dix (10) ans travailler sur potentiel d’utilisation bénéfique des engrais dans les régions recevant plus de 300 mm de pluies par an et les zones irriguées.
Dans son intervention il a fait remarque que La politique d’utilisation des engrais au Niger a été définie en 2006 dans le document « stratégie décentralisée et partenariale d’approvisionnement en intrants pour une agriculture durable (SIAD. Le Gouvernement du Niger a un plan stratégique pour le développement du secteur agricole inclus dans le programme »les Nigériens nourrissent les Nigériens » (initiative 3N) qui vise à les déficits des besoin en nourriture par des stratégies variées dont l’intensification.
L’alliance pour la révolution verte en Afrique (AGRA) dont le siège est à Accra (Ghana) pense que la voie idoine qui mènera à la prospérité de ce continent commence par des investissements dans les ressources les plus sûres à savoir ses agriculteurs. Aussi, a t- elle créé des programmes pour  soutenir la production des semences, la science du sol, le marché et la politique agricoles et des financements innovants pour transformer toute la chaine de valeur agricole. En 2011, AGRA a investi 50.4 millions de dollars dans 66 projets mis en œuvre dans 13 pays africains. Cette alliance démontre ainsi qu’il est possible d’améliorer la productivité de l’agriculture familiale. Au Niger, il y a une augmentation d’utilisation d’engrais dans quelques localités où les possibilités de crédit de garanti et le warrantage ont été testés par quelques projets de recherche ou de développement notamment le projet microdose d’AGRA au Niger.

Selon le DG de l’INRAN , le programme de sélection de nouvelles variétés au Niger avec l’appui des partenaires dont AGRA a développé de nouveaux cultivars à haut potentiel de rendement, et ceci associé à l’application des intrants externes, principalement les engrais, pouvant contribuer à la révolution verte au Niger. C’est le lieu de remercier AGRA pour ses interventions passées et en cours à travers ses représentants présents parmi nous à l’occasion de la présente cérémonie de lancement du projet « diffusion des technologies de technologies de gestion de la fertilité du sol (GIFS) à travers la formation d’un Consortium Santé du Sol au Niger ». Notre projet appartient au consortium sous régional qui comprend le Burkina Faso, le Ghana, Le Mali, le Niger et le Nigéria. L’Institut International d’Agronomie Tropicale (IITA) dont le siège est situé à Ibadan (Nigéria) a accepté d’appuyer le consortium sous régional et ses démembrements. Que le représentant de cet Institut veuille transmettre notre sincère gratitude à ses dirigeants qui ont œuvré inlassablement à l’amélioration de la productivité agricole tout en limitant la dégradation des sols. Je constate aussi la présence de sept (7) catégories d’acteurs à savoir les organisations paysannes, les chercheurs, les ONG, les agrodealers, les représentants du monde politique, les représentants des banques et mutuelles d’épargne et de crédit et des chargés de communications de différentes institutions. Je remercie pour votre présence qui témoigne aussi de la motivation à participer pleinement à cette entreprise.

Djibrilla Abdou Malam Abdou