mercredi 22 octobre 2014

Visite d’essai sur l’influence des hydro-rétenteurs (CMTet WAP)

L’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) en collaboration avec la société CHINA-FEMA Niger à organisé une visite commentée de l’essai : « l’influence des hydro-rétenteurs, en cas d’un déficit pluviométrique saisonnier, sur le rendement des Cultures Céréalières et légumineuses au Niger, Cas du Sorgho, Mil et Niébé » au CERRA Niamey le 17 octobre 2014 et le 19 octobre 2014 dans le village de Tslama Daya (Commune d’Illéla).
Hydro-rétenteurs (CMT et WAP) à gauche et champs de Sorgho (Mota Maradi)
lors de la Visite au village de Tslama Daya

 
Il faut rappeler que l’une des caractéristiques de l'agriculture au Sahel, est sa forte dépendance vis à vis des aléas climatiques, en particulier de la pluviométrie. Par ailleurs plusieurs travaux de recherche ont révélé une faible efficience d'utilisation de l'eau par les cultures en région sahélienne à cause non seulement de la faible capacité de rétention en eau des sols sahéliens, mais aussi de leur faible fertilité naturelle. Parmi les stratégies d'économie de l'eau utilisable au Sahel figure l'utilisation des hydro-rétenteurs. Ces produits sont des polymères organiques, biodégradables, capables d'absorber de grandes quantités d'eau (jusqu'à 400 fois leur poids sec).
Une étude a été mémé par l'équipe du projet qui vise à déterminer l'efficacité d'économie de l'eau des produits hydro-rétenteurs sur ces cultures, dans les conditions de stress hydriques dus aux séquences sèches, observées au cours des saisons des pluies. Du fait de leur forte capacité d'absorption, une faible quantité est nécessaire pour emblaver de grandes superficies (5 kg ha"1) et Ils peuvent rester dans le sol 5 à 10 ans avant de se décomposer sans une toxicité résiduelle. Ils ont été testés avec succès dans plusieurs pays dont au Niger.

Champs où ont n a utilisé hydro rétenteurs à gauche Sorgho et à droit le niébé
En effet, entre autres études, de 2004 à 2006, des expérimentations ont été conduites sur l'évaluation de l'économie de l'eau de deux hydro-rétenteurs (CMT et WAP) sur la laitue et le chou à Saga et à Gamkalé et des résultats très intéressants ont été obtenus. Sur la laitue, pendant que le rendement en poids frais du témoin était de 15,66t ha"', le traitement avec WAP et CMT ont donné respectivement 27,211 ha"1 et 28,24 t ha"1. Sur le chou, le témoin a donné un rendement de 21,43 t ha"1 contre 63,04 t et 66,47 t ha"1 respectivement pour le WAP et le CMT.
De ce fait, ces produits pourraient être utilisés pour améliorer la capacité de rétention en eau des sols sableux sahéliens et surtout améliorer l'efficience de l'utilisation de l'eau des cultures. C'est dans cette optique que l'INRAN en collaboration avec la société CHINA-FEMA Niger a entrepris un programme de recherche sur l'influence des hydro-rétenteurs sur les cultures pluviales à savoir le mil, le sorgho et le niébé. 

Suite aux résultats pertinents obtenus sur les sites d'expérimentation, une visite commentée des essais suivis de la présentation des produits au Centre Régional de la Recherche Agronomique de Niamey en milieu contrôlé et en milieu paysan dans le village de Tslama Daya.

Lors de ces visites et présentation des ceux deux produits public a été édifié de l’explication des techniciens de l’INRAN sur l’utilisation des produits. Les producteurs pilotes avec qui les testes ont été effectués ont donné leurs impressions sur le produits vis-à-vis des cultures.
Djibrilla Abdou Malan Abdou, Chargé de Communication  

lundi 20 octobre 2014

Atelier de formation des Producteurs et Techniciens sur la production et commercialisation de semences de qualité.


 Du 16 au 18 octobre 2014, s’est tenu à Kollo, l’Atelier de formation des Producteurs et Techniciens sur la production et commercialisation de semences de qualité. Il s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention de partenariat entre l’INRAN et le CORAF pour l’exécution du projet «Amélioration de la compétitivité de la chaîne des valeurs du riz pour la sécurité en Afrique de l’Ouest (IRiVaCC)» au Niger. L’atelier a regroupé une vingtaine des participants représentants des Associations de producteurs de semences du riz, des Inspecteurs de contrôle de semences et des encadreurs des services de l’agriculture, des aménagements hydro-agricoles et de la recherche.

Une vue des participants lors de l'Atelier
L’objectif  de cet atelier est de renforcer les capacités des encadreurs des aménagements hydro agricoles (AHA) et les producteurs de riz sur la production et la commercialisation semences de qualité. De façon spécifique, l’atelier de formation vise les objectifs suivants : (i) former les encadreurs des périmètres irriguées, les agents de l’agriculture, les multiplicateurs et  producteurs  de semences de riz sur les techniques de production de semences ; (ii) former les encadreurs des périmètres irriguées, les agents de l’agriculture, les multiplicateurs et producteurs de semences de riz sur la commercialisation de semences de riz (fonds de revolving).

L’ouverture des travaux s’est déroulé par l’allocution du Directeur du Centre Régional de la Recherche Agronomique (CERRA) de Kollo, Dr Zarafi Hassan qui s’est réjoui du choix de son centre pour abriter les travaux de l’atelier et a aussi expliqué la raison de ce choix. Il a félicité le projet qui a appuyé cette formation et a souhaité un bon séjour à tous les participants venus nombreux. Tout en exhortant les participants d’être assidus et de bien suivre les formateurs,

Quant au Coordonnateur du projet IRiVaCC, Dr Sido Amir, il a remercié les participants de leur présence malgré leurs préoccupations. Il a expliqué le programme des travaux de l’atelier et a spécifié les différents intervenants durant les trois (3) jours de formation. Dr Sido Amir a rappelé les objectifs du projet IRiVaCC, les sites retenus à savoir Say, Daibéri, Saradin, Gaya (hors périmètre), Karman et Saga. Ce Projet régional regroupe 6 pays (Niger, Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Ghana, Nigeria et Sierra Leone). Il a aussi rappelé les raisons qui ont conduit à la formulation du Projet axées surtout aux problèmes des semences de qualité entrainant la baisse drastique des rendements et de production. Le Coordonnateur du Projet a aussi décliné l’objectif de l’atelier de formation qui est de renforcer la capacité des encadreurs et techniciens en technique de production de semences.
Visite du Magasin de stockage de l'US du CERRA/Kollo
Les travaux de l’atelier se sont déroulés en plénière dans la salle et sur le terrain. En plénière, des présentations sur les thèmes suivants ont été faites :
-          Production des semences de qualité du riz ;
-          Contribution de l’Unité Semencière de l’INRAN au Système Semencier National ;
-          Commercialisation des semences et Fond  revolving.
Après, les travaux en plénière, une visite de terrain a été faite au niveau de l’Unité Semencière de l’INRAN de Kollo.
L’atelier de formation sur la production et commercialisation de semences de qualité a pris fin par une recommandation formulée par les participants. Ainsi, les participants ont suggère de poursuivre ce genre de formation dans tous les périmètres irrigués et les centres de transformation du riz.

Djibrilla Abdou Malan Abdou, Chargé de communication
Barmo Soukaradji, Chargé du Suivi évaluation


mercredi 15 octobre 2014

Atelier de Formation sur les Bonnes Pratiques Agricoles (BPA) en Riziculture

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet Amélioration de la compétitivité de la chaine des valeurs du riz pour la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest (Improving Rice Value-chain Competitiveness (IRiVACC) for Food Security in West Africa a organisé du 13 au 15 Octobre 2014 à Kollo un atelier de formation des acteurs sur les bonnes pratiques agricole (BPA) en riziculture dans la salle de réunion du Centre Régional de la Recherche Agronomique (CERRA/Kollo). Cet atelier qui a été organisé en étroite collaboration avec l’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) a regroupé plusieurs Producteurs venus des différents sites d’intervention du projet de régions de Tillabéri et Dosso, les agents d’encadrement (DGA, ONAHA) et est aminé par les chercheurs de l’INRAN. 
Le Projet vise à améliorer la productivité et la compétitivité du Riz en Afrique de l’Ouest. Spécifiquement, il doit permettre, d’une part, de renforcer la coopération régionale en matière de Recherche et de Développement rizicole et d’autre part, d’améliorer l’efficacité des programmes nationaux de production rizicole dans les 6 pays à savoir ; la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Ghana, le Niger, le Nigeria et la Sierra Leone. Il est prévu au nombre des activités de renforcement des capacités des acteurs, une série de formations à l’endroit des acteurs de la filière riz pour mieux comprendre les exigences du riz en vue d’une bonne gestion de la culture. Il est a noté que le projet est financé par le CORAF/WECARD.
L’objectif de cet atelier est de Renforcer les capacités des acteurs en vue d’une augmentation du rendement du riz dans les sites du projet à travers (i) la maîtrise des techniques culturales du riz (de la pépinière à la récolte et post- récolte) et (ii) comprendre les enjeux autour de la qualité de riz au niveau des sites du projet.
Deux allocution ont marqué l’ouverture des travaux, celle de Dr Zarafi MOROU, Directeur du CERRA/Kollo qui a souhaite la bienvenue aux participants et les a exhorté à bien suivre les différents modules qui seront exposés par les formateurs, la deuxième du Coordonnateur du Projet Dr SIDO YACOUBA AMIR au cours de laquelle il a présenté le Projet.

Pendant  trois (3) jours, les participants ont suivi des exposés et effectué des exercices pratiques. Après un Présentation du Projet et le contexte général du riz au Niger, un module sur les bonnes pratiques agricoles (BPA) du riz fut exposé par le coordonnateur du Projet, Agronome-sélectionneur riz, expert en riziculture.
Dans son intervention il a parlé de la préparation de la pépinière. Les principaux travaux de préparation d’une pépinière consistent en quatre étapes : (1) Un bon travail de sol pour obtenir un lit de semis meuble, propre et parfaitement plané, (2) un bon semis en pépinière, (3) une bonne fumure de fond pour produire de jeunes plants vigoureux ; et (4) une bonne circulation de l’eau dans la parcelle. Il a aussi mentionné la préparation du sol (rizière), le repiquage de riz, la gestion des mauvaises herbes, et la gestion de l’eau.
Le deuxième module a porté sur les mauvaises herbes du riz, les maladies du Riz au Niger, et les principaux insectes ravageurs du riz au Niger  présenté par Dr Basso ADAMOU, Phytopathologiste, INRAN. Un troisième module sur la fertilité et la fertilisation du sol, présenté par M. Salou MOUSSA Agronome-pédologue, INRAN. Il ressort de cet atelier que Les participants sont formés et maîtrisent les techniques de culture de riz et ont bien cernés les enjeux au tour de la qualité de riz  et sont en mesure de restituer correctement le contenu de la formation à leurs pairs exploitants qui n’ont pas pris part à la formation.
Djibrilla Abdou Malam Abdou, Chargé de Communication