dimanche 8 juin 2014

CORAF /4ème semaine scientifique

Quatrième semaine scientifique de l’Afrique de l’Ouest et du Centre
Communiqué :
Sous le Haut patronage du Chef de l’Etat du Niger, SEM MAHAMADOU ISSOUFOU, sous le Parrainage du Premier Ministre SEM BRIGI RAFINI et sous la Présidence du Ministre de ‘Agriculture, SEM ABDOU LABO, le Conseil Ouest et centre africain pour la recherche et le Développement agricoles (CORAF/WECARD) en collaboration avec le Ministère de l’Agriculture du Niger, organise la 4ème Semaine scientifique et la 11ème Assemblée générale sur le thème : Des systèmes agro-sylvo-pastoraux innovants pour nourrir l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Date : du 16 au 20 Juin 2014 / Lieu : Palais des Congrès de Niamey.
Au programme : Communications scientifiques, échanges d’expériences, expositions des résultats de recherche innovants de partenaires internationaux, régionaux et nationaux ; partage des principaux résultats du CORAF/WECARD….
 
Nigériens, Nigériennes, Acteurs et Partenaires de l’agriculture, vous êtes tous invités à ce rendez vous sous-régional pour découvrir le savoir faire de nos chercheurs.
Producteurs, Chercheurs, Etudiants, Responsables d’ONG, d’Agro-industries et du Secteur privé agricole, ne vous faites pas conter ces événements qui cadrent bien l’Initiative du Gouvernement, « les Nigériens nourrissent les Nigériens ».


Les thèmes :
Le CORAF/WECARD après avoir consulté les acteurs de recherche et développement du Niger, pays dans lequel l’évènement se tiendra, a choisi comme thème principal pour la 4ème semaine scientifique « Des systèmes agro-sylvo-pastoraux innovants pour nourrir l’Afrique de l’Ouest et du Centre ».
Ce thème résulte des initiatives qui ont porté sur l’amélioration des chaines de valeurs visant à accroître la productivité et à améliorer la compétitivité et l’accès aux marchés agricoles.
Les sous-thèmes proposés sont alignés sur les quatre principaux domaines de résultats pour lesquels le CORAF/WECARD doit délivrer dans le cadre de son Plan Opérationnel (2014-2018). 

- Sous-thème 1 : Amélioration de la productivité et de la résilience des systèmes agro-sylvo-pastoraux 

- Sous-thème 2 : Des politiques favorables aux systèmes agro-sylvo-pastoraux efficaces pour accéder aux ressources et aux marchés 

- Sous-thème 3 : Amélioration des compétences en matière de recherche et de développement agricole pour favoriser l’innovation et l’entrepreneuriat 
- Sous-thème 4 : Génération et gestion des connaissances pour renforcer la résilience des systèmes agro-sylvo-pastoraux.


Objectif :
L’objectif de la 4ème Semaine Scientifique de l’Afrique de l’Ouest est d’identifier des mécanismes qui faciliteront la productivité et l’adaptation des producteurs vulnérables des systèmes-agro-sylvo-pastoraux aux bouleversements et changements climatiques sans précédent en Afrique de l’Ouest et du Centre.
 
Participants :
Les participants à cette manifestation sont : des représentants d’organisations de producteurs, d’institutions nationales de recherche agricole, d’organisations non gouvernementales (ONG), d’Universités, du Secteur Privé, des partenaires au développement et des partenaires scientifiques et techniques, les membres du CA et les membres du CST.
Le Conseil Ouest et Centre africain pour la recherche et le développement agricoles (CORAF/WECARD).
Le CORAF/WECARD est une Organisation sous régionale créée le 15 mars 1987. Il regroupe actuellement lesSystèmes Nationaux de Recherche Agricole (SNRA) de 22 pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre : le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Cap-Vert, la République Centrafricaine, le Tchad, le Congo, la Côte d’Ivoire, la République Démocratique du Congo, le Gabon, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigéria, le Sénégal, la Sierra-Leone et le Togo.
 
Il a été conçu comme un instrument sous régional de coopération, d’échange et de renforcement de capacités en matière de recherche et de développement agricole dont le mandat est de mettre en oeuvre la politique de recherche agricole régionale définie par les autorités politiques de l’Afrique de l’Ouest et du Centre.
Voir les informations sur le site CORAF :                                 Page spéciale pour la réunion scientifique

mardi 3 juin 2014

Lancement du Projet Consortium santé du sol au Niger

Une vue à l'ouverture de l'Atelier
 Le mardi 3 juin 2014 s’est tenu dans la salle de conférence du SNAD à Niamey, le lancement du Projet « Consortium santé du sol au Niger » , financé par L’alliance pour la révolution verte en Afrique (AGRA). Dans son de bienvenu le Coordonateur du Projet AGRA Dr Sabiou Mahaman a souhaité la chaleureuse bienvenue à toutes et à tous et les  remercie très sincèrement il à mentionner la présence des collègues représentants l’Institut International d’Agronomie Tropicale d’Ibadan (Nigéria).
Le Projet pour objectif général « contribuer à la sécurité alimentaire au Niger à travers une large diffusion des technologies de gestion intégrée de la fertilité des sols a comme objectifs spécifiques :
                    -            Promouvoir la vulgarisation des innovations;
                    -            Améliorer la capacité des parties prenantes et des institutions membres du consortium ;
                   -            Et créer renforcer et la collaboration entre les institutions nationales et régionales de recherche agronomiques.
Dr Sabiou Mahaman a persuadé l’assistance que la mise en place de consortia nationaux dans les pays est chargé de promouvoir la diffusion des technologies de gestion intégrée de la fertilité du sol accentuera cette évolution positive.
Au terme de son intervention il a réitérer ses sincères remerciements les participantes.
Le lancement du projet à été donné par Le DG de l’INRAN, Dr Aboubacar ICHAOU a rappelé le contexte dans lequel le projet a été mis en place le secteur agricole (agriculture et élevage) constitue la base de l’économie Nationale de notre Pays en employant plus de 80 % de la population. L’augmentation de la production agricole au Niger serait due à l’expansion des superficies cultivées plutôt qu’à l’amélioration de sa productivité. Les statistiques agricoles prouvent que les terres cultivées au Niger ont passé de 11.5 millions d’hectares en 1999 à 14 millions d’hectares en 2009. Les raisons de la faible productivité régulièrement évoquées sont la pauvreté des sols et la variabilité des pluies. Rappelons que le Niger, dans ses efforts d’amélioration de son agriculture, a connu deux (2) générations de projets :
La première a concerné des projets de productivité agricole entre 1967 et 1980.
La seconde se rapporte l’exécution des programmes de lutte contre la désertification suite aux sécheresses de 1974 et 1984 et de création d’aménagements hydro-agricoles dans le cadre de la grande irrigation. Jugés très coûteux et dont les effets immédiats sur la réduction de la pauvreté étaient difficilement perceptibles, certains acteurs ont commencé à se désintéresser de l’agriculture. Dans ce contexte l’étude sahélienne conduite dans les pays membres du CILSS en 2005 a paradoxalement montré le retour de la végétation et une recharge des nappes peu profondes favorables au développement de la petite irrigation.
Une Vue des participants
Il a indique que Niger enregistre trois types de systèmes de cultures : pluvial, irrigué et de décrue conduits par la petite agriculture autrement dit familiale orientés tous vers la production de la nourriture. Le système de cultures pluviales est largement dominant avec 98 % de superficies cultivées. Cependant en dépit des efforts consentis, on note aussi que le Niger, qui était autosuffisant dans les années de l’indépendance, ne l’est plus aujourd’hui. Le pays doit recourir aux importations pour une estimation totale de 10 à 40 % de sa production selon les années pour combler son déficit alimentaire. Le secteur agricole nigérien fait face aux défis significatifs suivants : l’augmentation des risques liés aux changements climatiques, la dégradation de la fertilité des sols cultivés et la pression démographique qui contribuent à une utilisation inappropriée des ressources naturelles mais qui aggravent le déficit alimentaire.
Les agriculteurs, les agents de vulgarisations, les chercheurs et le gouvernement sont conscients que seule l’utilisation adéquate des intrants externes principalement les engrais et les semences améliorées peuvent aider à rehausser significativement le niveau actuel de production agricole. Le programme engrais Niger conduit pendant dix (10) ans travailler sur potentiel d’utilisation bénéfique des engrais dans les régions recevant plus de 300 mm de pluies par an et les zones irriguées.
Dans son intervention il a fait remarque que La politique d’utilisation des engrais au Niger a été définie en 2006 dans le document « stratégie décentralisée et partenariale d’approvisionnement en intrants pour une agriculture durable (SIAD. Le Gouvernement du Niger a un plan stratégique pour le développement du secteur agricole inclus dans le programme »les Nigériens nourrissent les Nigériens » (initiative 3N) qui vise à les déficits des besoin en nourriture par des stratégies variées dont l’intensification.
L’alliance pour la révolution verte en Afrique (AGRA) dont le siège est à Accra (Ghana) pense que la voie idoine qui mènera à la prospérité de ce continent commence par des investissements dans les ressources les plus sûres à savoir ses agriculteurs. Aussi, a t- elle créé des programmes pour  soutenir la production des semences, la science du sol, le marché et la politique agricoles et des financements innovants pour transformer toute la chaine de valeur agricole. En 2011, AGRA a investi 50.4 millions de dollars dans 66 projets mis en œuvre dans 13 pays africains. Cette alliance démontre ainsi qu’il est possible d’améliorer la productivité de l’agriculture familiale. Au Niger, il y a une augmentation d’utilisation d’engrais dans quelques localités où les possibilités de crédit de garanti et le warrantage ont été testés par quelques projets de recherche ou de développement notamment le projet microdose d’AGRA au Niger.

Selon le DG de l’INRAN , le programme de sélection de nouvelles variétés au Niger avec l’appui des partenaires dont AGRA a développé de nouveaux cultivars à haut potentiel de rendement, et ceci associé à l’application des intrants externes, principalement les engrais, pouvant contribuer à la révolution verte au Niger. C’est le lieu de remercier AGRA pour ses interventions passées et en cours à travers ses représentants présents parmi nous à l’occasion de la présente cérémonie de lancement du projet « diffusion des technologies de technologies de gestion de la fertilité du sol (GIFS) à travers la formation d’un Consortium Santé du Sol au Niger ». Notre projet appartient au consortium sous régional qui comprend le Burkina Faso, le Ghana, Le Mali, le Niger et le Nigéria. L’Institut International d’Agronomie Tropicale (IITA) dont le siège est situé à Ibadan (Nigéria) a accepté d’appuyer le consortium sous régional et ses démembrements. Que le représentant de cet Institut veuille transmettre notre sincère gratitude à ses dirigeants qui ont œuvré inlassablement à l’amélioration de la productivité agricole tout en limitant la dégradation des sols. Je constate aussi la présence de sept (7) catégories d’acteurs à savoir les organisations paysannes, les chercheurs, les ONG, les agrodealers, les représentants du monde politique, les représentants des banques et mutuelles d’épargne et de crédit et des chargés de communications de différentes institutions. Je remercie pour votre présence qui témoigne aussi de la motivation à participer pleinement à cette entreprise.

Djibrilla Abdou Malam Abdou 

jeudi 29 mai 2014

Femme et Environnement

A l’occasion de la Journée Nationale de la Femme Nigérienne édition 2014 célébrée le 13 mai, l’Association des Femmes pour le Développement Agricole au Niger (AFDAN) a choisi les Femmes étuveuses de riz du village de Sébéry, une localité située à 40 km de Niamey dans le département de kollo pour commémorer cette journée ensemble.
Ainsi l’appui de l’AFDAN à ces femmes à constituer à un don de bois artificiel de type CR2 (Cuire le riz avec le riz) et une table de séchage suivi de démonstration de la fabrique de bois composé de balle de riz et de sciure. Cette technologie est une alternative au bois de chauffe pour réduire la déforestation au Niger et contribuer à l’atteinte de l’objectif 7 du Millénaire pour le développement consistant à assurer un environnement durable aux populations.
Sachant que le Niger est naturellement très peu pourvu en zones forestières. Depuis 1990, la proportion de zones forestières du pays n’a fait que décroître selon une tendance qui va exactement à l’encontre du chemin idéal vers l’OMD 7. Si la tendance actuelle se poursuit, la proportion de zones forestières qui était de 8,3 % en 1990 et 5,1 % en 2010, diminuera de moitié à l’horizon 2015 au lieu de doubler sur la même échéance (INS, rapport 2012 sur l’atteinte des OMD au Niger).
C’est pourquoi, l’AFDAN dans son plan d’action a prévu le recyclage des sous-produits végétaux par leur transformation en bois artificiel comme substitut au bois de chauffe. Il est à noter que rien que l’usine d’égrenage de riz de kollo produit en moyenne 268 tonnes de balles par an.
Autant l’activité d’étuvage de riz est consommatrice de bois, autant notre environnement est dégradé par l’usage abusive du bois, autant notre cadre de vie est pollué par le rejet des balles jusqu’ici non valorisées.
Avec l’AFDAN, le développement agricole au féminin est assuré au Niger.

Par Mme Touraoua Zouéra Nafiou
Présidente de l’Association des Femmes pour le Développement Agricole au Niger Tél : +227 96 81 42 30 /+227 91 54 34 99

Attribution des bourses / Centre National de Spécialisation en Elevage (CNS-EL).

Le comité ad’hoc chargé de sélectionner et d’attribuer des bourses de formation longue durée s’est réuni les 17, 19 et 21 avril 2014 pour procéder à l’évaluation des candidatures aux bourses de formation en Master et Ph.D du PPAAO/WAAAP-Niger.
Voir la liste des bénéficiaires : http://www.reca-niger.org/spip.php?article747

mardi 27 mai 2014

Réunion du Comité Technique de Semences (CTS) de l’Unité Semencière de l’INRAN

Vue lors des travaux
Le samedi 24 mai 2014, s’est tenue dans la salle des réunions du Centre Régional de Recherches Agronomiques (CERRA) de Niamey, la réunion du Comité Technique de Semences (CTS) de l’Unité Semencière de l’INRAN. L’objectif visé à travers cette rencontre était de créer un cadre des discussions autour des aspects liés  aux activités de l’Unité Semencière, notamment réfléchir sur les voies et moyens pour améliorer la productivité et la qualité de semences produites par cette dernière. Tous les acteurs intervenant dans la production de semences à savoir sélectionneurs, phytopathologiste, entomologiste, agronome, chefs de stations et points d’appui à la recherche-développement (PAD) et techniciens étaient présents à cette réunion. L’ordre du jour de la réunion comportait quatre points :
·         Présentation des résultats de la campagne 2013 par CERRA  et discussions des problèmes rencontrés;
·         Propositions d’amélioration;
·         Plan de la campagne 2014;
·         Divers.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Directeur Général de l’INRAN, Dr Aboubacar ICHAOU, qui dans son mot de bienvenue, a eu a remercier les participants pour avoir répondu a l’invitation et a mis en exergue le rôle important que jouent les semences dans un contexte de changeant climatique global, mais aussi et surtout pour le Niger, où le problème de sécurité alimentaire reste un véritable défi à relever. En effet, selon Dr ICHAOU, l’un des plus grands acquis de l’INRAN aujourd’hui, ce sont les technologies liées aux semences, de ce fait pour maintenir ces acquis et rendre notre institution plus visible et crédible a l’avenir, il y a nécessité d’optimiser les intrants de base (semences).  Le Niger, a-t-il rappelé, dispose d’une politique nationale agricole, et possède en plus de la loi nationale semencière, une loi régionale (ECOWAS/CEDEAO) en matière d’harmonisation de la réglementation semencière depuis juin 2013.
Dans son intervention, il a fustigé Les résultats obtenus durant la campagne 2012, Nous ne devons pas cautionner cela a-t-il ajouté. Il faudrait absolument et impérativement que cela change, étant donné que personne de nous tous ici réunis dans cette salle, n’ignore les techniques nécessaires pour aboutir aux résultats que nous avons tant recommandé pour les paysans depuis plus de quatre décennies maintenant.
Effet, il a aussi souligné que l’attente en production de semences de qualité est extrêmement au cœur des défis de l’INRAN dans les dix prochaines années a-t-il affirmé. Ainsi, pour atteindre les objectifs assignés à l’Unité Semencière, les chercheurs et tous les autres acteurs ont un rôle prépondérant à jouer tout en effleurant la question de cartographie de production des paysans comme nouvelle approche. Aussi, selon le DG, nous ne devons pas baisser les bras, surtout vu les différentes opportunités qui s’offrent a nous a savoir  le rehaussement de la subvention de l’INRAN, la mise a la disposition des jeunes chercheurs a l’institut par les ministères de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Environnement, Salubrité Publique et Développement Durable, l’appui en production de semences de certains projets/et ou programmes tels que le PIPASA/SA, le projet SMIL (Sorghum and Millet Innovation Lab), le Programme d’Amélioration de Productivité des Petits Exploitants (SAPEP), etc….
En terminant son allocution le Directeur Général, n’a pas manquée interpeller les participants qu’ils ont une lourde responsabilité sur la question semencière, et les a invité à un débat sans passion et sans discrimination, qui débouchera sur des nouvelles approches et orientation qui permettront à l’Unité Semencière d’accomplir pleinement sa mission.
Les travaux se sont poursuivis par les présentations des résultats US obtenus 2013 par les Correspondants US des CERRA Maradi, Tahoua et Kollo.
A la fin des travaux plusieurs recommandations ont été formulées par les participants.

Djibrilla Abdou Malam Abdou, Responsable Communication
AbdoulRazak Ibrahin Bio, Chercheur 

mardi 20 mai 2014

Réunion technique suivi du lancement officiel du Comité ad hoc chargé à l'organisation de la 4ème semaine scientifique agricole et 11ème Assemblée Générale du CORAF/WECARD du 16 au 20 juin 2014 à Niamey.

Une Vue des participants
Le mardi 20 mai 2014 dans la salle de réunion du Ministère de l’Elevage s’est tenu une réunion technique suivi du lancement officiel du Comité ad hoc chargé de l'organisation de la 4ème semaine scientifique agricole et 11ème Assemblée Générale du CORAF/WECARD du 16 au 20 juin 2014 à Niamey.
La réunion est président par Dr Seydou OUMAROU, Directeur de cabinet du Ministère d’Etat Ministre de l’Agriculture, Président du Comité Ad hoc. Tout d’abord Dr Abouacar Ichaou, DG INRAN a rappelé à l’assistance le contexte du CORAF/ WECARD et a évoqué les deux événements que le Niger va abriter. Il a aussi parlé du Thème central choisi pour les assises « Des systèmes ago-sylvo-pastoraux innovants pour nourrir l’Afrique de l’Ouest et du Centre ».
Dans son allocution Dr Seydou OUMAROU, à situer le contexte de ces événements à travers le Conseil Scientifique Ouest et Centre Africain pour le Développement et la Recherche Agricole (CORAF), à travers sa résolution N° 13, a décidé à N'DJAMENA en Mai 2012, de confier au Niger, l'organisation en 2014, de sa 4ème semaine scientifique agricole, et de sa 11ème Assemblée Générale. Cette marque de confiance, de la part de la Communauté Scientifique Agricole de 22 Etats de l'Afrique de l'Ouest et du Centre, est une sorte de reconnaissance au Niger, de tous les efforts et les actes posés par les autorités de la 7ème République, en matière de lutte contre l'insécurité alimentaire et nutritionnelle.
Il a aussi rappelé qu'au niveau de l'espace UEMOA, SEM ISSOUFOU MAHAMADOU, Président de la République Chef de l'Etat, a été placé à la tête du comité de haut niveau sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle, ce qui a justifié il y a de cela deux (2) semaines, la tenue ici même à Niamey, des assises de cette instance de l'UEMOA sous Son Haut Patronage. 
Aujourd'hui en translation vers un ensemble spécialement plus important, l'Afrique de l'Ouest et du Centre pour lequel, le Niger constitue un exemple de bonne gouvernance agricole, justifiant ainsi la tenue d'un tel grand événement à Niamey.
C'est conscient de l'importance de la question, que SEM Birgi Rafini, Premier Ministre Chef du Gouvernement, a pris le 28 Avril 2014 , un Arrêté portant création, composition et attribution du Comité ad hoc, chargé de la préparation et de la bonne organisation de cette rencontre, pour laquelle sont attendus plus de 400 scientifiques agricoles de l'Afrique, de l'Europe, de l'Amérique, de l'Asie. 
Les assises du CORAF étant programmées du 16 au 20 Juin à Niamey en conséquence les commissions spécialisées qui seront installées aujourd'hui même, à se mettre immédiatement au travail.
En effet, le comité est chargé de : 
1. De déterminer et mettre en œuvre les aspects organisationnels, protocolaires et cérémoniaux ;
2. Identifier et arrêter la liste définitive des activités à mener ;
3. Elaborer le chronogramme des activités du Comité National ;
4. Faciliter le bon déroulement des événements ;
5. Organiser les 9 Commissions spécialisées identifiées et leur attribuer chacune son cahier de charge ;
6. Enfin assurer un bon déroulement de la tenue des assises proprement dites du CORAF.
C'est donc sur note de rappel des instructions reçues par les plus Hautes Autorités, que je déclare lancés, les travaux du Comité National Ad hoc.
Djibrilla Abdou Malam Abdou 

samedi 3 mai 2014

Atelier de formation sur la mise en place de la plateforme d’innovation sur utilisation du broyeur pour l’alimentation bétail

Photo de Famille
Le Samedi 03 Mai 2014, le Projet CerLivesTreeS a organisé un Atelier de formation sur la mise en place de Plateforme d’Innovation ‘’Utilisation du Broyeur pour l’alimentation bétail’’.
 Au terme des travaux, les participants ont mis en place la plateforme d’innovation : utilisation du Broyeur pour l’alimentation bétail dans la Commune rural de Dantchandou. La cérémonie d’ouverture des travaux a été marquée par deux allocutions : le mot de bienvenue du chef de Canton de Dantchandou Honorable Abdou Hama et le discours d’ouverture du Secrétaire Général de la Mairie de Dantchandou Monsieur Boubacar Djibo. Dans son intervention le SG de la Mairie a tout d’abord situé l’importance de cet atelier dont l’objectif cadre parfaitement les nouvelles orientations de Projet avant de féliciter l’équipe du Projet CerLivesTreeS pour son engagement à conduire à terme ce processus de mise en place de plateforme d’innovation.
Après avoir rappelé la définition de la plateforme d’innovation et les approches utilisées dans le processus, Monsieur Alassame Mayaki, Coordonnateur national du Projet a parlé des principaux facteurs de réussite d’une plateforme d’innovation. Il a également souligné que la plateforme qui sera mise en place au terme de cet atelier servira de modèle et faciliteront la mise en place d’autres plateformes.
 Au paravent, il y a des interventions, inventions au cours desquelles les producteurs ont évoqués les problèmes rencontres dans l’exécution des activités et des pistes de solutions ont été proposées pour remédier à l’avenir.
A la fin des travaux la plateforme à été mise en place avec un bureau de 10 membres dont le Président est le chef de Canton de Dantchandou.
 Djibilla Abdou Malam Abdou